Serait-il suicidaire dans un pays où le revenu par habitant ne dépasse pas (1640 dollar)[i],où le taux de pauvreté est resté autour de 37 % en 2022 malgré tous les efforts économiques depuis les indépendances (1960), où la jeunesse qui représente plus de 60 % de la population s’adonne à l’immigration clandestine en défiant les eaux de l’Atlantique à la recherche de meilleures perspectives, où l’agriculture occupant 70 pour cent de la population, n’arrive pas à garantir une autosuffisance alimentaire, où le taux de chômage a atteint 21%, la politique économique  est assujettie aux politiques d’austérité des institutions financières internationale telles que la Banque mondiale et le Fonds Monétaire international (FMI), de lui demander à renoncer à l’exploitation  de nos ressources ?

Nous ne partageons pas l’avis de ceux qui pensent que les ressources naturelles de l’Afrique sont une malédiction. Au contraire, elles constituent un potentiel sur lequel nos Etats peuvent se baser pour développer l’Afrique avec comme conditionnalité qu’elles soient bien gérées pour être un moteur de croissance économique. L’Afrique profite-t-elle pleinement de ses ressources minières après plus d’un demi-siècle d’exploitation? Ces ressources ont elles contribué de façon significative à une stabilité sociale et économique du continent? L’Afrique demeure-t-elle toujours « une proie » pour les puissances capitalistes ?  

Le plus vieux continent ne gagnerait-il pas à exploiter pleinement son potentiel en énergies renouvelables et conserver ses ressources jusqu’à ce qu’elles soient prêtes pour une meilleure utilisation. Au-lieu d’être constamment exportatrice de ses ressources, ne serait-il pas plus opportun pour l’Afrique de se lancer dans la transformation ? Enfin, l’Afrique ne devrait-elle pas renoncer à l’exploitation de ses ressources si ces conditions se sont pas encore réunies. Le bilan de l’exploitation des ressources minières en Afrique ;sur le plan économique, environnemental et socio politique est très ambigu.

Source : https://www.dw.com/fr/%C3%A0-qui-profitent-les-ressources-naturelles/a-16509892  

Le continent Africain dispose des réserves les plus importantes en ressources minières dans le monde (30 % des réserves mondiales en pétrole, en gaz et en minéraux[i]).Dans la région du golfe de Guinée (Angola, Guinée équatoriale, Nigeria, Congo, Gabon), se trouvent près de trois quarts des réserves pétrolières africaines. Ce qui lui a valu d’être la cible de compagnies pétrolières occidentales telles que Exxon Mobil, Shell, BP, El, etc. Le continent possède 54 % des réserves mondiales de platine, 78 % de celles de diamant, 40 % de celles de chrome et 28 % de celles de manganèse. Des pays, comme la République démocratique du Congo (RDC), la Zambie, le Niger, l’Afrique du Sud, regorgent de matières premières stratégiques, comme le cuivre, le coltan (utilisé dans la fabrication des téléphones portables),l’uranium, le diamant, l’or. C’est également en Afrique qu’on retrouve quelques-uns plus grands fleuves et cours d’eau du monde (le Nil avec 6 895 km de longueur), le Bassin du Congo (230 millions d'hectares) et de vastes étendues de terres arables dont 90 pour cent restent non utilisées.

C’est dans les années 1950 que l’Afrique va entrer dans l’exploitation des hydrocarbures avec l’Algérie, le Gabon et le Congo, suivis de l’Angola, dans les années 1960 ainsi que le Nigéria et la Lybie. Le Nigeria, premier producteur de pétrole en Afrique avait une production de 1,861 milliers de barils par jour suivi du Gabon qui est le second producteur de la sous-région(212 000 barils/jours).

L’exploitation des ressources en Afrique principalement des hydrocarbures avait suscité beaucoup d’espoirs mais la plupart des pays n’en ont aucunement profité. Cette exploitation est devenue synonyme de pollution, de manque de transparence, de violence, de corruption etc.  A l’exception du Botswana, il est difficile de trouver un pays qui a échappé à cette règle.

Dans le Sud-Kivu, en République Démocratique du Congo, les sociétés chinoises s’appuient sur des pratiques de corruption des autorités locales et le soutien de milices sur le territoire pour avoir accès aux mines. L’extraction de l’or échappe au fisc[iv].Ces milices autour des mines sont souvent entretenues en argent, en armes et rations alimentaires. Une situation qu’analyse le Secrétaire général adjoint des Nations unies et Secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), M Ibrahima Thiaw, comme étant favorable à des conflits internes dont leur durée profiterait aussi bien aux trafiquants qu’aux exploitants. Il avance que pour les conflits armés majeurs survenus entre 1950 et 2000, 90% ont eu lieu dans des pays riches en biodiversité. Un rapport de la Banque mondiale de 2003, révèle qu’au cours des40 dernières années, les pays en développement ne disposant pas de richesses naturelles s’étaient développés deux ou trois fois plus rapidement que ceux riches en ressources naturelles rares

Le documentaire « Arlit, deuxième Paris » résume parfaitement cette situation, notamment à travers une déclaration du Président du Niger lors de l’inauguration d’une mine. En effet, lors de cette inauguration, la promesse avait été faite qu’Arlit deviendrait une ville comme Paris grâce à l’exploitation de cette mine. Or, Arlit est aujourd’hui un mouroir où s’est érigée une montagne de résidu radioactif, occasionnant à ses populations une mort lente.  L’environnement ainsi que les nappes phréatiques sont contaminés. Pendant ce temps, 80% des besoins en énergie de la France proviennent de l’uranium du Niger, or ce pays est sur la liste des cinq pays les plus pauvres au monde.

Le Nigeria est un cas d’école avec l’exploitation depuis près de cinquante ans du pétrole, ce qui a certes hissé le pays parmi les géants de l’Afrique mais à quel prix. Le Nigeria est devenu un terreau fertile pour les conflits et crises en tous genres, religieuses, ethniques et environnementales. Le pétrole et le gaz ont laissé au Nigeria un héritage de pollution du delta du Niger avec l’anéantissement de la pêche et de l’agriculture  (entre 2011et 2017, près de 18 millions de litres de brut ont contaminé les sols et les eaux de la plus importante mangrove d’Afrique), l’insécurité la militarisation, la corruption etc.  Au Nigéria 112 Millions d’habitants vivent avec moins de 1,90 dollars par jour ; 10 millions ne sont pas scolarisés,130 millions ne disposent pas d’installations sanitaires et 57 millions n’ont  pas accès à l’eau potable.  

 

La troisième ruée vers l’Afrique

Le continent africain semble à nouveau, redevenir une cible privilégiée pour les occidentaux. Certaines statistiques le confirment, comme celles du Journal The Economist : « 320 ambassades étrangères ont ouvert en Afrique entre 2010et 2016. Des pays comme la Chine ont augmenté leurs investissements à hauteur de 226 % ; les Indiens de 292% et l’Europe, de 41%/ ».[viii]Les pays occidentaux sont clairement motivés par les ressources naturelles que contient l’Afrique. Ils ne sont pas les seuls ; à leurs côtés, il y a en plus, les accords militaires et des investissements turcs. La découverte du gaz et du pétrole surtout dans un contexte de crise énergétique en Europe liée à la guerre en Ukraine, place désormais le Sénégal dans une position convoitée.

Source : https://itie.sn/statistiques-minieres/

Le démarrage tant attendu de la production de pétrole et de gaz au Sénégal est perçue pour la plupart des Sénégalais comme un tournant, voire, le début d’une nouvelle ère économique pour le pays.

Au large de Saint-Louis, à la frontière sénégalo-mauritanienne, BP a construit des installations d’extraction de gaz ; ce gaz sera liquéfié dans un terminal puis vendu sous forme de gaz naturel liquéfié (GNL). La production devrait commencer en 2023, avec une capacité initiale d’environ 2,5millions de tonnes par an. À long terme, ce chiffre devrait atteindre 10millions de tonnes par an. Entre 2023 et 2025, le Sénégal prévoit que ses revenus tirés de l’extraction de gaz atteindront 888 milliards de francs CFA (environ1,4 milliard d’euros).

C’est à Cayar, un village de pêcheurs situé à plus de 65 kilomètres de Dakar, qu’était prévu le premier champ pétrolier offshore du Sénégal, appelé Teranga. Teranga, est situé dans le bloc Cayar Offshore Profond. Ce dernier est à près de 100 km au sud de Guembeul-1 dans le bloc de St Louis Offshore Profond. En ce qui concerne les réserves de gaz à Cayar, elles sont estimées à1400 milliards de mètres cubes.  

 Le champ de Sangomar contenant également du pétrole et du gaz est à 100 km de Dakar. Il s'étend sur 400 km2 avec des profondeurs d'eau de 700 à 1400 m pour ainsi avoir une production de 230millions de barils de pétrole brut. Cette exploitation fait cependant face au delta du Saloum qui regroupe une vingtaine d’îles avec comme principale économie la pêche, la cueillette des huitres ainsi que leur transformation par les femmes (4800 femmes[iii]).Le delta du Saloum est classé patrimoine mondial de l’Unesco et comporte des aires marines protégées, des parcs etc.

Les activités de pêche en sursis

Les discussions publiques qui animent actuellement les habitants de Saint-Louis, Cayar et du delta du Saloum ne concernent plus les impacts du changement climatique détruisant leurs habitations et leur biodiversité, mais plutôt l’exploitation future du gaz et du pétrole. Incontestablement, ces zones de pêche très poissonneuses, seront impactées par cette exploitation.

A Saint-Louis, l’ambiance n’est pas euphorique, mais plutôt préoccupante, avec l’inquiétude d’une communauté de pêcheurs qui pêche dans la région depuis mille ans. Pour eux, la pêche n’est pas seulement une activité économique, mais elle est aussi une partie de leur culture : elle a une dimension rituelle, récréative et sociale. La pêche est étroitement liée aux formes de vie communautaire qui y existent; Il existe des types particuliers de solidarité entre les pêcheurs ; par exemple, les pécheurs fournissent toujours du poisson à ceux qui sont à la retraite et qui ne peuvent plus travailler. Toute la vie d’un pêcheur est liée à la capture du poisson. Les cérémonies religieuses, les réunions et les baptêmes sont tous déterminés par le calendrier de pêche. Lorsqu’un vieux pêcheur meurt, il n’est pas rare qu’une partie de sa pirogue, ou bateau de pêche, soit enlevée et utilisée pour marquer sa tombe. Plus de 20 000 pirogues pêchent le long des 700 kilomètres de côtes du Sénégal, où elles rivalisent avec environ 160 bateaux de pêche industrielle. C’est le même scenario dans les autres zones de pêche.  Cayar détient une fosse naturelle de plus 1235mètres de profondeur et 3000 mètres de large. C’est un lieu de reproduction des poissons devenu une aire marine protégée sur 171 km2.

Le secteur de la pêche au Sénégal abrite des activités générant plus de 600000 emplois et contribue pour environ 200 milliards de FCFA à l’économie nationale. Malgré que la pêche artisanale a connu des difficultés liées à la présence des bateaux étrangers et au changement climatique, sa  production en 2021 a atteint 525 108tonnes de poissons.,

Un tel secteur peut-il concurrencer la production du pétrole et du gaz au Sénégal? Si l’Etat du Sénégal décidait de surseoir à exploiter son pétrole et son gaz au profit de la pêche, ce serait moins pour des raisons économiques qu’écologiques. Ainsi que nous l’avons mentionné précédemment, un pays comme le Sénégal peut-il se le permettre pour le compte du climat et contribuer ainsi à sauver cette planète ?

Une telle décision, l’Etat du Sénégal vu les engagements déjà pris dans la recherche, l’installation des plateformes et l’exploitation, risque d’être sans succès mais il faudra à l’Etat d’exploiter pleinement son potentiel énergétique. Il faudrait des garanties pour un accompagnement durable. Du moins pour ceux qui demandent à l’Etat de se lancer dans le renouvelable et de renoncer progressivement aux hydrocarbures.

Quelle garantie pour une politique d’énergie renouvelable.

“Nous avons un accord avec le G7, par le biais du Partenariat pour une transition énergétique juste (JETP), où le Sénégal s’engage à augmenter la part des énergies renouvelables à 40% (du mix pays) d’ici 2030"

 L’Etat du Sénégal s’est engagé aux côtés de l’Allemagne dans le cadre sa politique de promouvoir les énergies renouvelables. Sa mise en œuvre se fait à travers le raccordement dans le réseau de 168MW de solaire PV, 51MW d’éolienne et 75MW d’hydroélectricité en fin 2019, soit une couverture de 22% de la production d’électricité totale du pays.

Il semble que le taux d'électrification rurale du Sénégal avoisine les 42%,et donc 13.000 villages restent à électrifier sur les plus de 21.000 du pays. Le pays dispose donc d'abondantes ressources énergétiques renouvelables, principalement l'énergie solaire et éolienne. Donc avec l’aide technique de l’Allemagne, le Sénégal pourrait prétendre assurer 100% de son besoin énergétique à travers le renouvelable. Ce qui ouvrirait au reste de l’Afrique une nouvelle voie vers les énergies propres. Seulement la crise énergétique en Europe fait que l’Allemagne s’intéresse énormément au gaz du Sénégal. Le développement de projets d’infrastructures de production de gaz naturel liquéfié (GNL) en Afrique est lié à la dépendance des pays Européens aux énergies fossiles. Ce qui non seulement n’aide pas nos pays à se libérer de l’endettement mais retarde leur transition vers les énergies renouvelables. Cette question ne se pose pas juste sur le plan climatique mais quand on analyse le bilan de plus de60 années d’exploitation des hydrocarbures, nous n’avons pas les garanties que l’histoire ne se répète encore une fois. Il semble que l’Europe n’est pas assez intéressée à investir dans les énergies renouvelables en Afrique malgré son potentiel.

 

Quelles alternatives pour l’Afrique :

 Les investissements dans les énergies renouvelables en Afrique se trouvent à un niveau « alarmant » malgré le potentiel énorme du continent, selon un rapport du cabinet d’expertise Bloomberg NEF (BNEF) publié en novembre 2022. «Seulement 2,6 milliards de dollars de capitaux ont été déployés pour l’éolien, le solaire, la géothermie et d’autres projets d’énergie renouvelable en 2021 », indique le rapport, publié à l’occasion de la Conférence de l’ONU sur le climat à Charm El-Cheikh (COP27), promue au rang de « COP africaine » par la présidence égyptienne.

Les investissements dans les énergies renouvelables dans le monde ont augmenté de 9 % sur un an pour atteindre leur plus haut niveau historique l’an dernier. Pendant ce temps, ils ont chuté de 35 % en Afrique, qui ne représente que 0,6 %des 434 milliards de dollars investis dans les énergies renouvelables à travers la planète.

 Ce décrochage du continent, dont la production d’électricité repose encore largement sur des énergies fossiles polluantes et coûteuses, a lieu « en dépit des ressources naturelles exceptionnelles de l’Afrique, de la demande en croissance rapide en électricité et de l’amélioration du cadre politique »,note BNEF. L’Afrique dispose notamment d’un potentiel évident dans le solaire mais n’abrite que 1,3 % des capacités mondiales de cette énergie. Le rapport souligne également la forte concentration des investissements dans quelques pays : Afrique du Sud, Egypte, Kenya et Maroc, qui ont depuis 2010 représenté près des trois quarts du total.

« L’investissement dans les énergies propres en Afrique se trouve à un niveau bas et alarmant malgré le potentiel énorme du continent », a déploré Michael Bloomberg, émissaire spécial des Nations unies pour l’action climatique.  Pour changer cette situation, cela nécessite de nouveaux niveaux de collaboration pour identifier des projets d’énergie propre viables et leur apporter plus de financements privés et de soutiens publics, afin de transformer le potentiel de l’Afrique entant que leader mondial de l’énergie propre en réalité», a ajouté l’ancien maire de New York.

D’aucuns ont identifié des « obstacles » qui limitent le déploiement de ces énergies en Afrique, tels que, la méconnaissance des opportunités dans le secteur de la part des investisseurs nationaux ou encore une planification défaillante pour favoriser l’expansion des réseaux électriques. Le rapport suggère de s’inspirer de pays qui ont réussi à lever ces obstacles avec succès, soulignant par exemple la réussite des appels d’offres au Brésil ou la mobilisation de la banque nationale de développement du Mexique.[iii]

Le Sommet africain sur le climat a beaucoup plaidé en faveur du déblocage des marchés du carbone et des obligations vertes et bleues pour l'Afrique. Le président du Kenya, William Ruto, a imploré les dirigeants occidentaux présents l'événement : "Nous pouvons aider les autres à atteindre leurs objectifs en matière d'émissions nettes zéro"[iv].Le monde a adopté des réductions ambitieuses des émissions de CO2 afin délimiter le réchauffement climatique à 1,5 degré par rapport aux niveaux préindustriels. Pour ce faire, tous les pays doivent fournir des contributions audacieuses déterminées au niveau national. C'est à cet égard que le cri "gardez-le dans le sol" s'est fait entendre un peu partout.

Cependant, un certain nombre de choses doivent être dites. Tout d'abord, les pays africains doivent décarboniser parce qu'ils sont convaincus que c'est la chose à faire et la plus efficace, et non parce qu'ils y sont contraints. Ladé-carbonisation en Afrique ne peut pas se faire simplement parce que d'autres pays se débattent avec leurs circonscriptions politiques et que l'Afrique doit donc intervenir une fois de plus pour faire le gros du travail. Faire une faveur aux autres n'aide en rien la planète à réduire ses émissions. 

De la même manière que les dirigeants africains demandent aux nations étrangères de rendre des comptes, ils ne respectent pas toujours les normes les plus strictes en matière de responsabilité à l'intérieur de leurs propres frontières. Trop souvent, le droit de dire non est bafoué. La plupart des pays africains ont adopté une législation indiquant que les ressources souterraines d'un pays appartiennent au gouvernement central. Certains reconnaissent les droits du propriétaire du bail sur le terrain. Cela ne se traduit généralement pas par la capacité d'une communauté à dire que les ressources naturelles trouvées dans sa région lui appartiennent et qu'elle déterminera ce qui est bon pour elle avant de décider quoi en faire, comme le montre l'exemple de Xolobeni en Afrique du Sud.  

Par ailleurs, l'Afrique ne peut pas se décarboniser sans le soutien nécessaire des pays qui sont responsables des plus hauts niveaux de pollution depuis le début de l'ère économique moderne. Les pays coupables de niveaux de pollution sans précédent, de déversements toxiques sur les terres agricoles et dans les sources fluviales, de rejets de CO2 dans l'atmosphère et des pires formes de brutalité à l'encontre des pays du Sud doivent redoubler d'efforts pour aider ces pays à atteindre leurs objectifs de zéro net. Les pays occidentaux doivent rapidement ouvrir leurs pays pour fournir aux villes et villages africains les crédits dont ils ont besoin pour construire des communautés et des infrastructures résilientes. Si ce soutien n'est pas apporté, peut-on reprocher aux pays africains de se tourner vers le charbon et le gaz ?