Je m'appelle Michaela Stish, je suis née et j’ai grandi à Anchorage Alaska. Mon père a été élevé à Tanana et McGrath qui sont de petites villes rurales de l'Alaska. Il est noir et vient du sud du Missouri en Alaska et ma mère est blanche, elle vient du Tennessee. Nous avons grandi en faisant la pêche au flétan et au saumon enTout au long de ma vie, j'ai vu d'énormes changements dans la pêche au saumon dans les rivières, mais aussi dans la fonte des glaciers dans tout l'Alaska. Nos saisons changent. Les hivers sont de plus en plus courts et l'été commençant tardivement, devient de plus en plus chaud à chaque année avec des incendies de forêt de plus en plus violents.
J'ai commencé à m'intéresser au changement climatique à cause de ces expériences personnelles et j'ai réalisé que nous ne serons pas capable de résoudre la crise climatique avec des solutions politiques ou de simples changements techniques. Donc nous avons vraiment besoin de comprendre l'importance d'une vision indigène du monde. L'Alaska abrite plus de 270 tribus reconnues par le gouvernement fédéral des États-Unis. Mais ces tribus existaient bien avant l’Etat de l’Alaska.
Native Movement
L’organisation Movement organisation Native Movement se concentre sur le d'un leadership en matière d'organisation communautaire, sur la construction de mouvements et de communautés axés sur la justice sociale et les fondements de la guérison. Notre travail se concentre sur la mobilisation de la base indigène et non indigène enracinée dans la décolonisation et les cadres de transition juste vers des visions de libération.
Les autochtones de l'Alaska peuvent être divisés en cinq groupes principaux : Les Aléoutes, les Esquimaux du Nord (Inupiat),les Esquimaux du Sud (Yuit), les Indiens de l'intérieur (Athabascans) et les Indiens de la côte sud-est (Tlingit et Haïda). L'Alaska compte une vingtaine de langues distinctes, la plupart appartenant à deux groupes linguistiques principaux. Ces deux groupes comprennent l'Inuit-Unangan (alias Eskimo-Aleut) et le Na-Dene (alias Athabasan-Eyak-Tlingit).L'Alaska était un État et ses populations autochtones l’ont toujours développé avec leurs connaissances indigènes surtout si l'on pense au Nord de l'Alaska avec le peuple Inuit qui est là depuis 30 000 ans années. Il y a des preuves qu'ils ont chassés le phoque et la baleine de la même manière qu'ils le font aujourd'hui.
Dans l'Île de Pâques, il y’a des statues qui ont été sculptées bien avant que la Grande Muraille de Chine aie été construite. Donc beaucoup de connaissances ont été Transmises par la langue à travers des générations sur la façon dont l'environnement fonctionne là-bas et aussi sur la façon de vivre et de trouver un équilibre avec l'environnement et les espèces de cette partie du monde.
Je pense que c'est vrai partout dans le monde que les peuples indigènes comprennent beaucoup de choses sur les endroits d'où ils viennent et donc lorsqu'il s'agit de faire face à l'énorme défi que représente la crise climatique. Nous devons comprendre que la science ne peut aller aussi loin dans la généralisation de ce qui est d'observer ce qui se passe, mais le savoir indigène est central pour comprendre comment nous pouvons résoudre ce problème. C’est cette sacralité et cette attention à l'égard de ses proches, et pas seulement de ses parents humains mais aussi des plantes et des animaux et toujours notre mère la Terre qui nous aidera à créer un meilleur avenir.
“Nous tirons un trait et disons que les méfaits s'arrêtent ici et maintenant. Finies les infrastructures et l'extraction de combustibles fossiles, finis les organismes génétiquement modifiés, finies les toxines dans l'eau, le sol et l'air, finies la marchandisation et la privatisation de la terre, de l'air, de l'eau, du sol et des systèmes naturels.”
The Indigenous Women of the Americas/ Les femmes indigenes des Amérique
Mon nom est femme aigle. Je suis citoyenne du Mandan hiraza I réincarnations qui veut dire cher nous les États-Unis. Je vis dans un État appelé Dakota du Nord, la terre où ont vécu nos ancêtres. Traditionnellement, nous étions agriculteurs, nous avions du maïs, des courges et des haricots et nous vivions le long de la rivière du Missouri. Nous comptions beaucoup sur la pêche aux poissons et la chasse aux buffles dans les plaines.
Nous vivions ici avant qu’il ne soit appelé les États-Unis et quand arriva la colonisation nous avons été forcés de nous réfugier sur certaines terres et les choses sont devenues très difficiles pour nous. Beaucoup de gens sont morts et beaucoup d’autres ont dû être forcés à un Développement économique qui nous a fait perdre beaucoup de notre culture.
Je pense que c'est vrai partout dans le monde que les peuples indigènes comprennent beaucoup de choses sur les endroits d'où ils viennent et donc lorsqu'il s'agit de faire face à l'énorme défi que représente la crise climatique.
Nous devons comprendre que la science ne peut aller aussi loin dans la généralisation de ce qui est et d'observer ce qui se passe, mais le savoir indigène est central pour comprendre comment nous pouvons résoudre ce problème. C’est cette sacralité et cette attention à l'égard de ses proches, et pas seulement de ses parents humains mais aussi des plantes et des animaux et toujours notre mère la Terre qui nous aidera à créer un meilleur avenir. Avant le pétrole, le gaz et le charbon, nous n’étions pas malades. Et cela ne fait qu’environ 200 ans que toutes ces choses sont ici. Et maintenant, nous sommes dans une crise climatique. En 200 ans, nous avons détruit tellement de choses.
Mon combat a donc été d’arrêter cette folie qui consiste à extraire les minerais et à violer la terre. Ils utilisent la technique de la fracturation hydraulique dans beaucoup d’endroits pour récupérer le gaz naturel et le pétrole. Ce qui est mauvais pour l’environnement. Nous pouvons vivre sans combustible fossile. Grâce aux ressources naturelles que nous avons dans l’air, dans la terre et dans l’eau, nous devons revenir à nos méthodes traditionnelles et nos cultures de jardinage et d’agriculture et prendre soin de nous-mêmes entant que villages. Nous devons travailler à ne plus être contrôlé par le système gouvernemental parce que nous allons devenir dépendant de lui. Donc notre devoir est de réapprendre nos langues, notre culture, nos traditions et notre besoin de prendre soin de la terre et de nous-mêmes. Nous le faisons à travers les jardins, la vannerie et la poterie. Nous enseignons aux prochaines générations comment se rappeler de tout ça. Nos grands-parents ont été emmenés scolarisés et forcées d’oublier cela et ainsi de suite. Nous avons dû réapprendre comment être à nouveau nous-mêmes.